Stochelo Rosenberg : guitare
Nous'che Rosenberg : guitare rythmique
Nonnie Rosenberg : contrebasse
Sanseverino : guitare, voix
On ne présente plus le trio Rosenberg : reconnus comme une des meilleures formations de jazz manouche, présents sur les routes depuis plus de vingt ans et compagnons de route de Stéphane Grappelli.
Ils alternent sur scène des reprises de Django Reinhardt, notamment « Dream of you », un « festival 48 » joué à grande vitesse, l’incontournable « Nuages », et des compositions personnelles pleines de saveur, certaines anciennes (« For Sephora » ou encore le très enjoué et sensible « Made for Isaac », composé par Stochelo pour son fils il y a 20 ans), d’autres plus récentes, comme « Double jeu », un morceau véloce ou la main gauche du guitariste vole avec légèreté sur le manche de la six-cordes. Une musique chaleureuse jouée en toute simplicité malgré la virtuosité des solos.
Après une reprise des « Yeux noirs » très appréciée du public, le trio est rejoint sur scène par Sanseverino. Changement de ton avec le chanteur-musicien, déjà invité du festival il y a quelques années : humour – souvent grinçant –, énergie à revendre, il vient tout bousculer pour le plus grand plaisir de ses compagnons de scène et amis. Les classiques du chanteur, notamment « La femme du marin », « 10 jours avant Paris », « Les ouvriers », « Les embouteillages » prennent une saveur particulière avec l’accompagnement du trio et la complicité qui les unit est évidente.
Quelques titres plus tard, il est temps de se séparer, au grand regret des musiciens et des spectateurs : le jeudi est toujours une journée chargée pour le festival et les concerts se succèdent sans temps morts.
