Alain Debiossat : sax
Diego Imbert : contrebasse
Denis Tchangou : batterie
Matthis Pascaud : guitare
Dominique Vernhes : accordéon
Valse et danse sont au rendez-vous ce soir avec le saxophoniste de Sixun pour un jazz métissé et festif aux accents musette : l’accordéon est d’ailleurs très présent, avec Dominique Vernhes et Lionel Suarez en invité sur la seconde moitié de la soirée.
Après un « Vignane » nostalgique et lumineux, qu’on aurait bien imaginé repris par Nougaro, « Troubadour blues » nous entraîne dans un groove à faire bouger les pierres. Multi-instrumentiste, Debiossat nous fait également profiter de ses talents à la guitare et au chant, mais c’est à la flûte qu’il interprète « Sommeil de l’ange », un sommeil quelque peu agité par des rythmes gnawas. En toute simplicité et avec une réelle générosité, le musicien nous offre une balade ensoleillée entre Charente et Afrique, avec quelques détours du côté des rythmes de la buleria (« Valseria ») ou encore de la mazurka... Vers le milieu du concert, on assiste avec plaisir à de joyeuses retrouvailles avec Louis Winsberg (dont c’est d’ailleurs l’anniversaire) venu en invité sur un seul titre et dont la présence semble très stimulante pour le saxophoniste. Le sourire est de rigueur tout au long de la soirée, aussi bien sur scène que dans la salle où, parmi les spectateurs, on pouvait noter la présence de Jamie Cullum.
Décidément, après le Baïlador sextet de Michel Portal et le « Shut up and dance » de l’ONJ, l’esprit de la danse est très présent cette année à Jazz sous les Pommiers !