Carine Bonnefoy : compositions,arrangements, Fender Rhodes
André Charlier : batterie
Gildas Boclé : contrebasse
Hervé Sellin : piano
Frédéric Favarel : guitare
Claude Egea : trompette, bugle
Jean-Jacques Justafré : cor
Damien Verherve : trombone
Stéphane Guillaume : sax soprano et ténor, clarinettes
Stéphane Chausse : flûte, sax alto; clarinette basse
Nelly Lavergne, Déborah Tanguy, Jean-Luc Di Fraya : chant
Johan Renard, Christophe Cravero : violon
Jean-Marc Apap : alto
Valentine Duteil : violoncelle
Marc Buronfosse : contrebasse
Quatre mois d'écriture, deux semaines de répétitions, mais surtout beaucoup de temps et d'inspiration avant cela pour arriver à monter cette création, qui fait suite à « Outre-terres », autre projet d'envergure de Carine Bonnefoy enregistré avec le fameux Metropole Orchestra sous la direction de Vince Mendoza.
Cette fois, c'est avec une formation plus restreinte de dix-huit musiciens qu'elle a choisi de travailler, pour interpréter ses nouvelles compositions. « Soul edge », qui introduit le concert, débute par des percussions, échos aux origines polynésiennes de la compositrice. Le violon, d'abord seul, précède une lente montée de l'orchestre et l'énoncé du thème. Après « À l'aube », une jolie valse lente, « Water slide » fait référence à ces toboggans à eau dans lesquels on se laisse glisser sans pouvoir s'arrêter... non sans humour, la compositrice laisse entendre que la mise en place du morceau était elle-même assez périlleuse. Sur l'ensemble des titres, la qualité des arrangements est portée magnifiquement par tout l'orchestre, et on est séduit par le travail sur les sonorités, les couleurs des différents instruments, notamment les voix, une particularité qu'on ne retrouve pas dans d'autres formations de ce type. Émotion, dans la salle et sur scène, lorsque les musiciens interprètent le dernier thème de la soirée, « Les larmes de Noé ». Un album, enregistré en juin, devrait paraître début 2010.