Neil Cowley : piano
Richard Sadler : contrebasse
Evan Jenkins : batterie
Après le trio de Manu Codjia, place en deuxième partie de concert à un autre trio, celui du pianiste Neil Cowley : avec ses faux airs de Woddy Allen barbu, le sympathique anglais, effectivement « so british », annonce ses titres avec humour, présentant un thème comme « ridiculeusement » stupide ou expliquant que le dernier morceau de la soirée raconte « l'histoire d'une araignée grosse comme un chat, qui s'appelle Maureen et qui vit au fond du jardin ».
Musicalement, le pianiste a un style bien à lui, offrant une musique particulièrement expressive. Construites la plupart du temps sur des structures répétitives, très centrées sur la rythmique, les compositions sont organisées en crescendos successifs entrecoupés de plages d'accalmie, portées avec une belle vitalité par le trio avec un côté un peu procédé qu'on peut regretter, mais qui fonctionne sur scène grâce à la générosité de l'interprétation.