Mike Stern : guitare
Bob Franceschini : sax
Tom Kennedy : basse
Dave Weckl : batterie
Avant la dernière nuit du festival (Al Jawala au Magic Mirrors et Nicolas Andrioli « Paris » quartet aux Unelles), c'est à Mike Stern que revient le dernier concert salle Marcel Hélie cette année.
Très bien entouré (Bob Franceschini au sax, Dave Weckl à la batterie et Tom Kennedy, en lieu et place d'Anthony Jackson, à la basse), le guitariste bostonien assène un jazz rock musclé et fiévreux avec une vigueur et une générosité qui ne peuvent pas laisser de marbre. On reconnaît dès la première note ce grain si particulier, à la Telecaster, avec un chorus omniprésent, que ce soit en son clair ou saturé. Les thèmes et les improvisations s'enchaînent sans faille, et la scène donne l'occasion au jeu énergique du guitariste de s'épanouir bien plus que sur disque, porté notamment par la formidable batterie de Dave Weckl. On pense régulièrement à Miles Davis qui « poussait » justement Mike Stern à se dépasser en permanence sur scène, et on imagine son fantôme encore présent aux côtés du guitariste. Et ce n'est pas la reprise dynamitée de « Jean-Pierre » en rappel qui atténuera cette sensation !...
On restera avec le souvenir du plaisir affiché par Mike Stern de se produire sur scène, une bien agréable et revigorante manière de clore cette vingt-septième édition.
