Eliane Elias : piano, voix
Rubens De La Corte : guitare
Marc Johnson : contrebasse
Satoshi Takeishi : batterie
Depuis les années 60, avec notamment la rencontre Joao Gilberto / Stan Getz, le jazz et la musique brésilienne se sont régulièrement retrouvés. Au-delà du piment exotique, ces deux univers se sont enrichis mutuellement, se sont nourris l'un de l'autre. Avec Eliane Elias, la fusion est totale. Elle a su parfaitement intégrer et mêler les deux cultures : même si le répertoire est avant tout brésilien, les compositions sont devenues ici des standards de jazz à part entière, et la musique qu'on écoute ce soir salle Marcel Hélie groove tout autant qu'elle chaloupe.
La pianiste a su s'entourer de musiciens au service de ce métissage, notamment le batteur Satoshi Takeishi, aussi à l'aide pour faire swinguer la bossa que pour évoquer à lui seul un ensemble de percussions. Avec Marc Johnson – dernier contrebassiste de Bill Evans, de 1978 à 1980 –, assise rythmique et musicalité étaient assurés.