Daniel Humair : batterie
Matthieu Donarier : sax
Christophe Monniot : sax
Manu Codjia : guitare
Sébastien Boisseau : contrebasse
Cette année, nous avons droit à deux Daniel Humair : le batteur, mais également le peintre, qui expose ses « œuvres pour papier » au musée de Coutances depuis le 29 mars et jusqu'au 27 mai. À 17h00, c'est au musée qu'on pouvait le rencontrer. À 22h00, c'est au théâtre qu'on vient l'écouter avec son désormais fameux quintet Babyboom.
La complicité entre les membres de la formation est plus qu'évidente, et c'est avec un réel bonheur qu'on se laisse prendre par leur musique. Ils n'avaient pas tourné ensemble depuis janvier, et la joie de se retrouver ne fait aucun doute : leur plaisir de jouer, dans tous les sens du terme, est contagieux. Comme d'habitude, l'ordre dans lequel les titres sont interprétés n'est pas préétabli. L’idée du jeu est là aussi, dans une écoute réciproque permanente, chacun réagissant à un appel de l'autre, quelques notes ou un tempo du batteur suffisant à démarrer un autre titre. On reconnaît au gré de la soirée les thèmes composés par les membres du quintet : la "bourrée de la mariée" de Christophe Monniot, ou encore « Pablo », une valse lente chargée d'émotion, écrite par Sébastien Boisseau, « celui qui joue de la contrebasse en bois d'arbre » comme le présente Daniel Humair. D'autres titres sont également joués, de François Jeanneau, Duke Ellington ou encore Bojan Z.
Un concert vivifiant, interprété par des musiciens brillants.