Son of Dave : harmonica, guitares, chant
Larry Garner : guitare, voix
Raphael Wressnig : orgue
Lester "Pick" Delmore : batterie
Shedrick Nellon : basse
:
Nicolas Debacker (Nico) : chant, guitare électro acoustique
Christian Michel (Chris) : basse électro acoustique, chœurs
François Miniconi (Fanfan) : batterie, percussions, chœur
Richard Faret (Richie) : harmonicas, chœurs
Trois concerts de blues, trois univers très différents.
Son of Dave, pour commencer. Seul au milieu de la grande scène de la salle Marcel Hélie, en costume, chapeau vissé sur la tête, il n'a que sa voix et son harmonica, avec lesquels il tient pourtant le public en haleine. Étonnant personnage, plein d'humour, parfois étrange. Il fait preuve d'un jeu très inventif à l'harmonica, samplant une phrase, improvisant dessus. Jouant sur toute la palette sonore de l'instrument, du riff au solo, du rythme aux longues plaintes…
En deuxième partie, Larry Garner. Après deux titres d'introduction joués par le « band », dont un « What's going on » énergique, le guitariste rejoint ses acolytes, interprétant ses compositions sur sa « Baby Doll », guitare qu'il a achetée il y a deux ans à la suite du vol de son matériel. Ce soir, c'est « du solide » : de très bon musiciens, le contact avec le public passe, et le concert déborde allégrement le timing prévu. En rappel, Larry Garner rend hommage à tous ses maîtres disparus avec une version exceptionnelle du « Mannish boy » de Muddy Waters.
Enfin, au Magic Mirrors, on calme le jeu avec Nico Backton et son blues acoustique aux accents folk, chanté d'une voix éraillée au charme certain. Une interprétation dynamique et décontractée qui aurait mérité un public plus nombreux.