Anga Diaz : percus, batterie
El Indio : voix
Puntilla : tambours bata & congas
Irvin Arcao : sax
Stéphane Belmondo : trompette, bugle
Felipe Cabrera : contrebasse
Yaure Muniz : trompette
Dee Nasty : DJ
Baba Sissoko : talking drums & n'gony
Trilok Gurtu : percus maliennes, voix
Aïssata Baldé : voix
Ali Boulo Santo : voix, kora, percus
Mamadou Faye : phons, guitare, voix
Bachir Sanogo : kamélé n’goni, dozon n’goni
Frédéric Galliano : machines
Plusieurs points communs entre les deux concerts de ce soir : ouverture au monde, présence de musiciens africains, percussions à l’honneur…
Avec Miguel Anga Diaz, brillant accompagnateur de Steve Coleman, Ry Cooder ou encore Roy Hargrove, l’ancrage cubain reste très présent, non pas dans un simple esprit de tradition, mais dans une version revisitée, modernisée, et éclairée pour ce concert par la trompette de Stéphane Belmondo – qu’on retrouvera d’ailleurs le soir aux Unelles pour la Jam session.
Trilok Gurtu, lui, nous propose une rencontre avec l’Afrique, délaissant une grande partie de son set habituel d’instruments pour y intégrer des percussions maliennes. Le terme de fusion est ici particulièrement approprié, tant le percussionniste se fond dans l’esprit même de la musique de ses interlocuteurs, trouvant les affinités et la synergie avec ses propres racines musicales et culturelles. Au-delà des styles et des étiquettes, « De la musique avant toute chose » semble être le credo de ce concert. D’ailleurs, quand on lui demande comment il appelle sa musique, il répond avec humour « Bollywood Jazz », dans un anglais délicieusement pimenté d’accent indien.
Frédéric Galliano, qui a produit l’album de cette rencontre, rejoint les musiciens sur les derniers titres pour une réunion inédite et festive qui finit d’emporter l’adhésion du public.