Dimanche après-midi, cinq formations se sont relayées pour fêter le soixantième anniversaire du débarquement.
Pas de fanfares cette année sur l’esplanade des Unelles, mais un retour au jazz des années 20 à 40 pour évoquer l’anniversaire du débarquement sous les couleurs de la France, de l’Angleterre et des États-Unis.
Comme samedi, le soleil était de la fête, et dès la fin de matinée, le public était nombreux pour écouter l’excellent big band de l’université de la Crosse-Wisconsin qui a remporté un franc succès. Changement de programme avec Louis Winsberg qui, pour son deuxième concert du week-end, a revisité la chanson française de manière très personnelle avec son trio Douce France et deux invités pour l’occasion : l’organiste Emmanuel Bex (annoncé au programme) et Romane en guest star surprise, qu’on retrouvera vendredi salle Marcel Hélie. En version acoustique ou électrique, les chansons réharmonisées ont pris pour l’occasion de superbes couleurs. Retour ensuite à un jazz plus traditionnel avec Claude Tissendier qui a proposé un hommage à Benny Goodman et Lionel Hampton avec une bonne humeur communicative. Pour l’occasion, il a laissé de côté le saxophone pour reprendre la clarinette qu’il retrouve de toute évidence avec un grand plaisir. Il ne faut pas oublier non plus l’AKN Jazz Gang de Cherbourg et les anglais de Jive Aces qui plusieurs fois dans l’après-midi se sont relayés pour poursuivre la fête, les premiers avec un jazz New Orleans rodé maintenant depuis plusieurs décennies (le groupe est né en 1945 sous le nom de Blockhaus band), les seconds avec leur jump jive bourré d’énergie et d’humour.
La journée a remporté un vif succès, et il semble évident que nombreux parmi les spectateurs sont ceux qui souhaitent la voir se reproduire lors des éditions à venir. À tel point que dès le lendemain matin, on pouvait croiser des « accrocs » qui se dirigeaient vers les Unelles en pensant retrouver la scène installée pour une deuxième séance !...