M. Bill Hughes : direction
M.P Williams, S.C. Edmonds, W. Barnhart, E. Rice : trompettes
C. Banks, A. Walker, D. Keim, B. Cooper : trombones
J. Williams, D. Lawrence, D. Miller, J. Kelson.. : sax
Butch Miles : batterie
James Leary : basse
Will Matthews : guitare
Tony Suggs : piano
Christopher Murell : chant
Replonger quelques décennies en arrière, au plus près du mythe, c’est ce que nous a offert le Count Basie Orchestra dimanche en fin d’après-midi.
Bienheureux ceux qui ont pu écouter à l’époque les orchestres de Count Basie ou de Duke Ellington. Pour tous les autres, il reste les disques (et quels disques !)… et le Count Basie Orchestra, privé bien sûr de son leader, mais pas de son âme.
Début de concert feutré sur tempo médium, la contrebasse qui ronronne, la batterie qui swingue à pas feutrés, quelques notes égrenées légèrement au piano, et …pan ! Une pêche « énhaurme » de tout l’orchestre, qui se met à groover comme un seul homme, cuivres et saxes à tous les étages. Quel plaisir d’écouter dans ces conditions « Lil’ Darlin’ », « Basie Power » ou autres « Too close for comfort » ! Du velouté à l’énergie brute, toute la palette de l’orchestre est utilisée. On a eu droit également à de jolis duels de soli, aux saxophones, puis aux trompettes, ainsi qu’à un solo de batterie ébouriffant de Butch Miles vers la fin du concert. Aucune surprise particulière, mais il est vrai qu’on ne va pas voir ce genre de concerts pour être surpris, bien au contraire…