Rafaëlle Rinaudo : harpe électrique
Delphine Joussein : flûte, fx
Blanche Lafuente : batterie
Nout est une déesse égyptienne qui incarne le ciel, et elle est associée à la résurrection… De fait, les trois musiciennes du groupe envoient sur scène une musique à réveiller les morts !
Dans Power Trio, il y a certes « trio », mais il y a aussi « power », qui peut se traduire en français par puissance, pouvoir, énergie, force… Mots qui peuvent tous s’appliquer à cette formation réunissant la flûtiste Delphine Joussein, la harpiste Rafaëlle Rinaudo et la batteuse Blanche Lafuente. « La mare aux canards », qui ouvre le concert, démarre pourtant en ballade folk bucolique, avant d’être dévastée par un intermède rock brutal et destructeur, pour finir sur quelques arpèges légers à la harpe, façon boîte à musique. La harpe, justement, avec force effets de distorsion, assure régulièrement le rôle de basse et de guitare électrique dans les parties les plus échevelées. Le ton est donné, et les trois musiciennes jouent en permanence de ces contrastes exacerbés, nous offrant toutefois une plage plus sereine avec « Slow », qui évoque par instants la musique minimaliste de Steve Reich ou de Philip Glass.
