Maria Mazzotta : voix, tamburello
Corentin Restif : accordéon, orgue, voix
Ferdinand Doumerc : sax, flûte, glockenspiel, clavier Armon, voix
Pierre Pollet : batterie
Jean-Marc Serpin : contrebasse
De Toulouse à Tirana en passant par Solento, c’est à un voyage méditerranéen que les spectateurs sont conviés sous le chapiteau du Magic Mirror, en ce début d’après-midi du traditionnel dimanche en fanfares.
…Et les spectateurs sont particulièrement nombreux, cet après-midi ! Nous avions déjà eu le plaisir d’accueillir le quartet toulousain Pulcinella à Jazz sous les pommiers en 2013. Ils nous reviennent aujourd’hui avec la chanteuse italienne Maria Mazzotta, riche de la culture des Pouilles, cette partie du sud de l’Italie qui connaît actuellement un important renouveau musical. C’est dans la région du Salento plus précisément qu’a été puisée la majeure partie du répertoire joué ici. Dès le premier titre, l’ambiance est donnée : une tarentelle effrénée, pleine de fougue et d’énergie, une musique à la fois à danser et à écouter. S’ensuivent une chanson venue d’Albanie, pays très proche géographiquement du Salento, et « Avanti », un chant lumineux et joyeux, teinté d’une pointe de mélancolie, repris en chœur par le public. Changement total de climat avec « Bella ci dormi », émouvante sérénade, très joliment introduite à la contrebasse, rejointe par la voix déchirante de la chanteuse, dans un climat dépouillé qui monte progressivement en intensité : un moment de grâce, bouleversant.
On continuera ainsi à être bousculés pendant tout le concert, entre énergie et émotion, portés par une musique à la fois entraînante et poignante, une véritable fusion à la sauce méditerranéenne.