Aram Lee : daegeum (flûtes en roseau)
Joce Mienniel : flûtes, guimbardes, kalimba
Minwang Hwang : voix, percussions, aejeng
À l’occasion de l’année France-Corée qui fête les 130 ans d’amitié entre les deux pays, Jazz sous les Pommiers propose pour sa 35ème édition plusieurs concerts réunissant musiciens français et coréens. C’est le cas cet après-midi salle Marcel Hélie avec les flûtistes Aram Lee et Joce Mienniel.
Les deux artistes se sont rencontrés il y a un an et le lien a été immédiat. De fait, dès l’ouverture du concert, la magie opère… Les flûtes emplissent l’espace sonore et nous hypnotisent. On apprendra ensuite que ce premier titre était une improvisation, ainsi que le suivant, joué seul par Joce Mienniel, mêlant plusieurs flûtes et une guimbarde par la grâce des effets de loop. Le percussionniste et vocaliste Minwang Hwag rejoint ensuite les deux flûtistes pour un chant inspiré des mélodies chamanes coréennes. C’est cette fois Aram Lee qui reste seul sur scène : il nous offre ici une musique inspirée, spirituelle, tour à tour posée et virevoltante. Le concert s’achève avec deux compositions : la première, « Ethiopique », écrite par le français dans un contexte très différent et réarrangée pour l’occasion, la seconde, due à la plume coréen, qui n’est pas sans évoquer les ragas indiens.
Après cette première rencontre riche en émotions, la soirée franco-coréenne se poursuit avec une création d’Airelle Besson réunissant une formation jazz, l’Orchestre Régional de Normandie et la chanteuse You Sun Nah.