Taj Mahal : guitare, voix
Bill Rich : basse
Kester Smith : batterie
Seize ans après son précédent passage sous les pommiers avec le Phantom Blues Band, Taj Mahal nous revient ce soir pour la 35ème édition du festival. C’est en trio qu’il nous propose cette fois un blues acoustique et tranquille. Dans la salle, mon voisin se souvient avec émotion d’un album du bluesman qu’il avait reçu au début des années 70 avec son abonnement au magazine Rock and Folk…
…Quarante ans ont passé depuis. Coiffé de son éternel chapeau blanc, le bluesman arrive sur scène et s’installe au milieu de ses guitares. Avec une grande gentillesse, il nous présente sa musique dans un français teinté d’une pointe d’accent québécois… Il apprend en effet notre langue avec nos cousins de la « Belle province » ! D’un Country blues à blues plus urbain, il nous propose une musique métissée et chaleureuse. Passant à la dobro, il enchaîne « Mailbox blues » et « Fishing blues ». Plus tard, il s’accompagnera d’un délicieux picking tout en légèreté, avant d’évoquer sur un autre titre les racines africaines du blues.
C’est seulement pour le rappel qu’il passera à la guitare électrique, reprenant une chanson qu’il avait apprise à ses débuts, alors qu’il n’avait que quatorze ans…