chroniques

Quand la chanson swingue

Normandie 44
samedi 24 mai 2014
Normandie 44

Hubert Travert : clarinette
Jean-Pierre Hervieu : trompette
Thierry Lhiver : trombone
Nicolas Raoult : piano
Antoine Godey : voix, contrebasse
Dominique Youf : batterie

Comme le veut la tradition, c’est une formation normande qui ouvre le festival sous le chapiteau du Magic Mirrors. Cette année, en raison de la proximité des cérémonies du 70ème anniversaire du débarquement, plusieurs concerts évoquent plus particulièrement le jazz de cette époque. On retrouvera ainsi « Utah Beach Band » et « Le jour le plus jazz » à l’occasion du dimanche en fanfares, la création de Bill Carrothers jeudi et bien d’autres encore…

Pour l’heure, c’est sur le répertoire de Charles Trenet, arrangé par Jean-Pierre Hervieu, que le concert s’est ouvert, offrant un début de festival chaleureux et swinguant : « Que reste-t-il de nos amours », « C’est si bon » ou encore « Ménilmontant » se sont ainsi succédé, interprétés par le contrebassiste-chanteur Antoine Godey et mettant en valeur le goût pour le jazz du « fou chantant ». En deuxième moitié de concert, c’est cette fois le répertoire américain qui a été repris, avec principalement des compositions de Benny Goodman, mais également de George Gershwin.

On retrouvera dans la journée d’autres normands, dans des styles très différents, avec Emmanuel Bex au théâtre (BFG) et Ludivine Issambourg aux Unelles (Antiloops)…