disques

George Gruntz

Noon In Tunisia

1967 - SABA - SB 15 132 ST

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discographie complète de Jean-Luc Ponty

L'année 1967 est décidément riche en productions discographiques pour Jean-Luc Ponty : il enregistre le 2 mai "Free Action" avec Wolfgang Dauner, en juin "Sunday Walk" sous son propre nom, ainsi que ce "Noon in Tunisia" aux côtés de George Gruntz, qui offre une rencontre entre jazz et Maghreb.

Extrait des notes de l'éditeur :

"Le célèbre pianiste/compositeur suisse George Gruntz a été fasciné par la musique du Maghreb nord-africain lors de sa visite en Tunisie en 1964. Au cours des années suivantes, il a revisité la région, s'imprégnant des mélodies, des rythmes et des styles d'improvisation d'une musique bédouine enracinée dans 1000 ans de culture nomade. Avec l'intention d'intégrer cette musique au jazz, Gruntz a réuni la crème des joueurs bédouins et un groupe de haut vol de musiciens de jazz partageant les mêmes idées. "Sahle", le démon divin qui a donné voix et chant aux habitants du désert, sert de brève introduction vocale au cœur de l'album, "Maghreb Contata" en sept mouvements de Gruntz. Dans le premier mouvement, "IsTikhbar", les musiciens apprennent à se connaître dans cette improvisation collective cohérente. La "Ghitta" est à la fois un rythme et un nom pour le hautbois africain, joué ici par le principal représentant de l'instrument, Moktar Slama, avec soprano et ney (flûte de bambou) se joignant à ce mélange percussif passionné. Le rythme "Alaji" présente un duo entre le grand violoniste français Jean-Luc Ponty et le contrebassiste Eberhard Weber. Sur la pastorale méditative "Djerbi" Salah El Mahdi improvise au ney avec un impressionnant accompagnement au piano. Le rythme palpitant de "M'rabaa" présente des solos de hautbois et de soprano exceptionnels. La "Contata" se poursuit avec "Buanuara" (l'homme qui porte la fleur) avec son point culminant intense de rythmes croisés et mélange de jeu solo et de groupe, et "Fazani", un thème bédouin transformé en riff de jazz alors que les percussions et les instruments à vent martelent leur impression du Maghreb. "Nemeit", le "Song of Loneliness", combine la forme de la chanson nord-africaine et les harmonies du jazz moderne comme une fin appropriée à cet amalgame de musique tiré dans la chaleur et la passion de l'Afrique du Nord."