disques

Armel Amiot

Dezertoj

2024 - VKBA049-091

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Après "Bango Esperanto", "Dezertoj" (Déserts) est le deuxième EP d'Armel Amiot en espéranto, dans un esprit parfois plus blues (Nek viro nek virino, Kosma spaco).

"Le désert, symbole de la solitude et de l’abandon. On entre dans le désert comme tout se dépeuple autour de nous, par manque d’amour, d’amitié, ou de confiance en soi. On y entre, parfois par surprise, parfois de sa propre volonté, ou encore sur un coup du destin.
 
Les six chansons de cet EP "Dezertoj" vont par deux, main dans la main. Comme le yin et le yang, ou les deux faces d’une pièce, puisque le hasard accompagne et colore tous nos choix. Dans ce disque, on entre dans le désert par la porte de Nek viro nek virino. On croit que tout va bien, que tout roule… et puis, sans qu’on comprenne ce qui nous arrive, c’est la chute, on n’est plus grand-chose. Ni homme ni femme.
 
Heureusement, la vie est belle, même si on l’oublie parfois. Et l’amitié n’est-elle pas ce qui peut réparer nos blessures d’amour ? Alors, célébrons l’amitié avec cette chanson à la fois courte et joyeuse, sur un tempo de carnaval de la Nouvelle-Orléans : Amikeco.
 
Soleca birdo. L’oiseau, seul dans le ciel, est à l’image de notre âme solitaire. Même s’il s’envole finalement joyeux, c’est quand le contact s’établit vraiment que la chaleur nous gagne, et que nos pieds, ceux qui nous clouaient au sol, s’abandonnent à une danse endiablée ! Se vi apudas.
 
De plus en plus loin… Kosma spaco nous fait expérimenter le vide sidéral de l’absence, et quoi de mieux que le blues pour déchirer l’espace et nous donner envie de renouveau, d’une nouvelle Terre qui pourrait nous abriter. Nova Tero.
 
Et ce court voyage en chansons se termine (provisoirement ?) par cette nouvelle Terre, sur laquelle l’humanité vivra peut-être un jour, nouveau jardin d’Éden.
 
À moins que cette nouvelle Terre ne soit, elle aussi, que le symbole d’un nouvel amour."

Armel Amiot