musiciens
Christophe Monniot
saxophone
Né le 15 juin 1970 à Caen (France)
A l’aube du vingt-et-unième siècle, un courant alternatif souffla sur le jazz français. Une génération de trentenaires bousculait les genres, se jouait des académismes, avec une exigence musicale qui bluffa leurs aînés. Christophe Monniot en est l’emblème : un palmarès de premier de classe (distinctions au concours de La Défense et à l’issue de son cursus au CNSM de Paris) mais l’esprit d’un fougueux libre-penseur.
Enfance au coeur d’une famille musicienne : père chanteur dans des ensembles religieux, grand frère pianiste et accordéoniste. Musique sacrée et opérette dans les oreilles. Il apprend la trompette, puis le saxophone. Cours classiques en conservatoire, première formation et découverte de la scène. Une insatiable curiosité, et déjà, des chemins de traverse : faculté de musicologie à Rouen, et orchestres de bal pour vivre. En 1992, il entre dans l’orchestre Tous Dehors, du saxophoniste Laurent Dehors : « Après avoir étudié Olivier Messiaen, écouté Tino Rossi, joué du paso-doble, je me dis : mais pourquoi est-ce que je dois jouer du jazz ? Comment vais-je faire pour m’en sortir ? Tous Dehors a été une des réponses. »
La Campagnie des musiques à ouïr est créée en 1995 avec le batteur Denis Charolles, le saxophoniste baryton Cyril Sergé (par la suite remplacé par Rémi Sciuto), et Christophe Monniot au saxophone alto. Un trio de doux dingues, rêveurs irrévérencieux de lendemains qui chantent, détournant Vince Taylor ou Police, offrant un lifting inattendu à l’improvisation libre assaisonnée musette. Une claque. D’autant que La Campagnie est porteur d’une énergie festive, renoue avec un sens du spectacle au plus près du public (Yvette Horner ou Jac Berrocal seront parmi leurs invités). À la fin des années quatre-vingt-dix, Christophe Monniot côtoie toute une nouvelle génération de frondeurs au CNSM : Fred Pallem (créateur du Sacre du tympan auquel il participera), Matthieu Donarier, Rémi Sciuto… Sideman recherché, il est de l’emblématique Baby Boom de Daniel Humair, du Jazz Ensemble de Patrice Caratini, ou participe à l’aventure collective de l’Orchestre national de jazz dirigé par Paolo Damiani.
C’est avec Monio Mania qu’il explicite ses ambitions de compositeur. Premier album en 2001 entouré de ses complices du CNSM, Gueorgui Kornazov (trombone), Emil Spanyi (claviers), Manu Codjia (guitare),Atsushi Sakaï (violoncelle) et de son compagnon de route Denis Charolles (batterie) ; puis un second enregistré en 2005 au personnel en partie renouvelé, avec notamment Marc Ducret. A travers toutes les cultures qui l’ont traversé (des musiques populaires au contemporain), l’ensemble est à l’image de son leader : une joyeuse effervescence, un patchwork érudit mis en onde avec un réel sens de la dramaturgie sonore.
En 2007, il créé Vivaldi universel, adaptation des Quatre Saisons pour un ensemble de jazz (le quatuor de saxophones Arcanes auquel il s’ajoute, et une section rythmique). Un projet d’orchestrateur foncièrement iconoclaste… sur le thème du réchauffement climatique : une bande-son associe des lectures de rapports d’experts, et des textes poétiques.vHéritier de Bernard Lubat (dont il a fréquenté la Compagnie), Christophe Monniot étonne et détonne ; l’essence d’un futur classique ?
de Thierry Lepin - mediatheque.cite-musique.fr
A l’aube du vingt-et-unième siècle, un courant alternatif souffla sur le jazz français. Une génération de trentenaires bousculait les genres, se jouait des académismes, avec une exigence musicale qui bluffa leurs aînés. Christophe Monniot en est l’emblème : un palmarès de premier de classe (distinctions au concours de La Défense et à l’issue de son cursus au CNSM de Paris) mais l’esprit d’un fougueux libre-penseur.
Enfance au coeur d’une famille musicienne : père chanteur dans des ensembles religieux, grand frère pianiste et accordéoniste. Musique sacrée et opérette dans les oreilles. Il apprend la trompette, puis le saxophone. Cours classiques en conservatoire, première formation et découverte de la scène. Une insatiable curiosité, et déjà, des chemins de traverse : faculté de musicologie à Rouen, et orchestres de bal pour vivre. En 1992, il entre dans l’orchestre Tous Dehors, du saxophoniste Laurent Dehors : « Après avoir étudié Olivier Messiaen, écouté Tino Rossi, joué du paso-doble, je me dis : mais pourquoi est-ce que je dois jouer du jazz ? Comment vais-je faire pour m’en sortir ? Tous Dehors a été une des réponses. »
La Campagnie des musiques à ouïr est créée en 1995 avec le batteur Denis Charolles, le saxophoniste baryton Cyril Sergé (par la suite remplacé par Rémi Sciuto), et Christophe Monniot au saxophone alto. Un trio de doux dingues, rêveurs irrévérencieux de lendemains qui chantent, détournant Vince Taylor ou Police, offrant un lifting inattendu à l’improvisation libre assaisonnée musette. Une claque. D’autant que La Campagnie est porteur d’une énergie festive, renoue avec un sens du spectacle au plus près du public (Yvette Horner ou Jac Berrocal seront parmi leurs invités). À la fin des années quatre-vingt-dix, Christophe Monniot côtoie toute une nouvelle génération de frondeurs au CNSM : Fred Pallem (créateur du Sacre du tympan auquel il participera), Matthieu Donarier, Rémi Sciuto… Sideman recherché, il est de l’emblématique Baby Boom de Daniel Humair, du Jazz Ensemble de Patrice Caratini, ou participe à l’aventure collective de l’Orchestre national de jazz dirigé par Paolo Damiani.
C’est avec Monio Mania qu’il explicite ses ambitions de compositeur. Premier album en 2001 entouré de ses complices du CNSM, Gueorgui Kornazov (trombone), Emil Spanyi (claviers), Manu Codjia (guitare),Atsushi Sakaï (violoncelle) et de son compagnon de route Denis Charolles (batterie) ; puis un second enregistré en 2005 au personnel en partie renouvelé, avec notamment Marc Ducret. A travers toutes les cultures qui l’ont traversé (des musiques populaires au contemporain), l’ensemble est à l’image de son leader : une joyeuse effervescence, un patchwork érudit mis en onde avec un réel sens de la dramaturgie sonore.
En 2007, il créé Vivaldi universel, adaptation des Quatre Saisons pour un ensemble de jazz (le quatuor de saxophones Arcanes auquel il s’ajoute, et une section rythmique). Un projet d’orchestrateur foncièrement iconoclaste… sur le thème du réchauffement climatique : une bande-son associe des lectures de rapports d’experts, et des textes poétiques.vHéritier de Bernard Lubat (dont il a fréquenté la Compagnie), Christophe Monniot étonne et détonne ; l’essence d’un futur classique ?
de Thierry Lepin - mediatheque.cite-musique.fr
Concerts
Concerts passés :
Christophe Monniot Six Migrant Pieces
vendredi 28 août 2020
Nantes, lieu NC
Christophe Monniot Six Migrant Pieces
jeudi 11 juin 2020
Pantin, La Dynamo
Christophe Monniot Six Migrant Pieces
mercredi 3 juin 2020
Berlin (Allemagne), lieu NC
Christophe Monniot, Didier Ithursarry et Fabrice Martinez
samedi 30 novembre 2019
Meudon, La Boutique du Val
Monniot/Ithursarry
Labarrière/Kassap
Claude Tchamitchian Quintet
Labarrière/Kassap
Claude Tchamitchian Quintet
dimanche 8 septembre 2019
Paris, Studio de l Ermitage
Moutin Factory Quintet
samedi 15 juin 2019
Paris, Studio 104 - Maison de Radio France
Moutin Factory Quintet
samedi 8 juin 2019
Dunkerque, Jazz Club de Dunkerque
Moutin Factory Quintet
vendredi 7 juin 2019
Dunkerque, Jazz Club de Dunkerque
Disques

Splendour of Blood
2021

Bridge of Soul
2020

Mythical River
2019

Demeter No Access
2018

Didier Ithursarry
Hymnes à l'amour
2018

Grand Ochestre du Tricot
Jericho Sinfonia
2018

Jeff Boudreau, Rhoda Scott
Blanc cassé
2017

+ Monniot / Barcza Horváth /
Density Of Standards
2017

Une nouvelle terre
2017

Musique de chambre avec basse électrique
2017

Deep
2016

Organic Food
2016